Dans la continuité logique d’un accompagnement bienveillant des enfants, il est nécessaire de repenser notre communication.
La communication non-violente permet de modifier totalement notre vision du monde.
Cela propose de percevoir les humains comme des individus mus par des sentiments et des besoins afin de réagir en les prenant en compte.
« Comment s’est passée ta journée ? T’es-tu fait des copains ? Qu’as-tu fait en classe ? » Le soir, à la sortie de l’école, on mène tous le même interrogatoire auprès de nos enfants, histoire de glaner une ou deux informations sur leur journée.
Ce silence peut également indiquer que votre enfant grandit et qu’il gagne en autonomie.
Il commence à comprendre l’enjeu de la parole et sélectionne les infos qu’ils souhaitent vous donner.
Mais, force est de constater que les harceler de questions ne fonctionne pas. Alors qu’on meurt d’envie de connaître le moindre détail, rien ne fuite.
Un mutisme qui laisse perplexe. Et ce ne sont pas les quelques réponses approximatives dont ils daignent nous gratifier qui nous rassurent : « je ne sais plus », « j’ai joué », « rien »…
La psychologue Clémence Prompsy rassure les parents. La plupart des enfants ne seraient pas encore suffisamment mature dans leur développement pour trouver les mots justes et pouvoir s’exprimer clairement.
Ils manquent de vocabulaire et ne sont pas en capacité d’évoquer l’intégralité de ce qu’ils ressentent. Cela s’apprend et se travaille.
Et si on prenait quelques minutes pour en savoir plus sur ce que vit notre enfant pendant sa journée à l’école ? Et si on l’initiait à regarder tout ce qu’il y a de beau autour de lui ?